La CIA se met à la page et lance son premier podcast intitulé The Langley Files. Il s’agit d’une initiative de relations publiques qui vise à améliorer l’image de l’agence et à dissiper l’idée qu’en a fait le cinéma hollywoodien.
Éduquer et entrer en contact avec le grand public
L’objectif de la CIA est d’éduquer et d’entrer en contact avec le grand public en montrant les coulisses du métier. Il est question de partager un aperçu de la mission principale de l’agence, de montrer ses capacités en tant que « leader du renseignement » et de partager quelques histoires intéressantes, en lien avec le quotidien des agents.
Dans le détail, le podcast propose une musique d’introduction sur laquelle un narrateur explique que la CIA « partagera ce qu’elle peut » avec des histoires qui vont « au-delà de celles des scénarios hollywoodiens ». Bill Burns, directeur de la CIA, ouvre le bal en tant qu’invité vedette du premier épisode de The Langley Files, publié le 22 septembre. Chacun des épisodes durera environ 15 à 30 minutes et ils seront disponibles sur les principales plateformes audio : Apple Podcasts, Spotify, Google Podcasts, Amazon Music…
Une image biaisée par les films hollywoodiens
Avec ce podcast, la CIA souhaite déconstruire les clichés qui proviennent de la représentation que fait Hollywood des agents de terrain du renseignement. Bill Burns explique que le quotidien des agents est loin des images véhiculées par les Jason Bourne ou James Bond du cinéma hollywoodien.
Nombreux sont ceux qui pensent que l’agence est composée « d’individus héroïques qui conduisent des voitures rapides, désamorcent des bombes et résolvent des crises mondiales à eux seuls ». Le directeur de la CIA assure que la réalité est tout autre et précise que « dans la vraie vie, je conduis une vieille voiture et respecte les limitations de vitesse ».
Bill Burns a profité de ce premier épisode pour relater et vanter quelques succès de la CIA. Le dernier en date est celui des révélations faites par les États-Unis sur les intentions de la Russie d’envahir l’Ukraine.
Bill Burns a expliqué que la confiance des citoyens envers les institutions des sociétés démocratiques faiblissait. Le côté « travail de l’ombre » des agents de la CIA pouvait aggraver ce déficit de confiance. Un des objectifs à travers cette série de podcasts est de pouvoir rendre visibles quelques éléments de leur mission afin de démystifier leur travail au sein de l’agence.
Pour écouter le podcast, c’est ici: The Langley Files